Témoignage des Fils de David Quelques messages des âmes aux Fils de David
- A l’enterrement de Mgr Isidore de SOUZA, archevêque de Cotonou (Récit raconté par Madame Marie Reine SEGLA épouse CABIROU – MRS)
Ceci est ce que j’ai vécu avec l’évêque Mgr Isidore à sa mort.
J’ai l’habitude de demander 30 messes quand je perds un ami. Je l’ai fait pour Mgr DE SOUZA. Pour son enterrement, nous avons reçu des cartes pour être dans l’église. J’y étais avec ma couturière. On était dans l’allée centrale. A ma gauche, je vois ma cousine Mme SAJOUS née de SOUZA. Elle pleurait à chaude larme pour son oncle Monseigneur de SOUZA. « Tu ne vas pas rester à côté de moi ici parce qu’on a dit de ne pas pleurer mais tu as toujours pleuré ». « Je reste, je ne bouge pas » dit-elle. On était là, on chantait, on priait. Pendant la procession, ou pendant la 1ère lecture, j’ai senti un froid au niveau de mon cou, derrière mon cou et puis j’ai commencé par entendre :
« Marie, tu sais que tu peux devenir une Sainte si tu le veux ? » C’était la voix de l’évêque.
« Moi ? Je ne peux pas », ai-je répondu.
« Comment ! Tu as dit que je ne peux pas prendre la communion ? Non ! dit-il. Depuis que je suis décédé, j’ai vu la prière que tu fais pour la consécration des prêtres et je te dis que tu peux être sainte. Je vais prier avec toi. Mais ici, toi-même, tu commenceras à prier maintenant pour demander à être une sainte ».
Je me disais, (ça se passait dans ma tête) :
« Ah ! Si c’est comme ça, alors que celle qui est à ma droite soit sainte, que celle qui est à ma gauche soit sainte et que toute ma famille soit sainte ».
C’était comme si je dormais. J’ai ouvert les yeux, et j’avais plein de morphe dans mon nez. Celle qui est à ma droite m’a donné un mouchoir, je me suis mouchée. Ma cousine qui est à ma gauche, la nièce de feu l’évêque me dit :
« Eh ! Marie, tu es vraiment un vaurien. Tu as dit qu’on ne doit pas pleurer, mais toi-même tu as pleuré ici maintenant pendant longtemps. Je t’ai secouée et tu n’as même pas bougé ». Je lui ai répondu que c’est quelque chose qui m’est arrivée et que je lui raconterai à la sortie de la messe. Mais elle continua. « Marie, tu sais que moi je veux toujours être sainte et depuis que je suis là, on m’a dit ça dans mes oreilles comme ça, depuis que je suis là, j’ai demandé à être sainte et une grande sainte et j’ai demandé aussi que ceux qui sont à ma droite et à ma gauche le devienne aussi ».
« Tais- toi », dis-je. « C’est ce qui m’est arrivé tout à l’heure que tu es entrain de raconter. On en parlera à la sortie. »
- Témoignage par rapport à Paul SEGLA, père de Marie Reine SEGLA épouse CABIROU
Mme Marie Reine SEGLA fut particulièrement et profondément touchée par le cas manifeste de son feu père.
« Le 02 novembre 1983, je m’apprêtais à la messe quand j’ai entendu Marie, est-ce que tu sais que je suis au même endroit depuis toujours, je dis mais ! Tu es en enfer ? Mais c’est où alors ?
Il dit « tu sais que je suis commerçant et quand les gens me doivent et qu’ils ne peuvent pas payer, il me donnait des terrains. »
Je dis : « mais alors, ils t’ont payé. »
Il répond « non pour certains et c’est le seul terrain qu’ils ont ».
Eh ! Ai-je dit. Le jour-là, j’ai pleuré dans ma chambre. J’ai dit « mais où es-tu alors ? » Je n’ai plus rien entendu. Alors j’ai dit mais qu’est-ce que je dois faire ?
Je vais à la messe chez les SAJOUS dans une maison de prière aussi. Le mari de Mme SAJOUS m’a demandé d’aller sur sa tombe. Je ne suis pas allée au mois de novembre, décembre, janvier, le 18 février1984, je suis allée, j’ai appelé la dame, j’ai dit est-ce que tu vas à la ferme aujourd’hui parce que la tombe se trouve à la ferme. Elle a répondu « oui ». J’ai dit moi aussi j’irai. On arrive là-bas, presqu’en même temps, je vois un prêtre debout, la tombe est dans une grande chambre. On a ouvert la porte, nous sommes rentrés et le prêtre aussi est rentré et il a fait sa prière et est sorti avant moi. « N’est-ce pas le prêtre, chez qui les morts viennent » ? « Oui, c’est lui ». Je me suis approchée, j’ai dit ce qui m’est arrivée au Père. Quand j’ai fini, je lui ai posé la question :
« Quel genre de messe dois-je demander maintenant pour mon père parce que ça va faire 50 ans ».
Alors, il me dit : « même si tu demandes 100 messes, il ne va pas quitter la place. »
« Mais pourquoi ? »
Il répond : « Il faut faire une réparation pour lui »
« Comment ? Comment ça ?»
Il dit que je dois chercher une forte somme qui me fasse mal vraiment et je dois aller la donner aux enfants ou petits-enfants des gens qui ont été victimes de ce que mon père m’a dit.
Le 27 novembre 1984, on est parti avec l’argent, un faire-part dans l’une des maisons que mon frère a repéré. Les gens le connaissaient.
« Nous sommes venus vous voir parce que vous êtes les enfants des amis de notre feu père. On veut faire les 50 ans. Et, sortant l’argent je le leur ai donné en disant : « on veut lui faire la messe ; nous sommes venus vous inviter. Voilà ce que nous vous avons apporté ». Ils étaient contents et nous ont promis être à la messe. Ce fut le 27 novembre 1984. La nuit du 28 au 29, le jour-même des 50 ans, j’étais en train de dormir et j’ai rêvé. J’ai entendu une voix forte crier : « SEGLA Paul ». C’est comme si on faisait un appel. J’ai entendu d’abord une porte coulissée et le bruit de chaîne comme si la personne était enchaînée et qu’on l’a déchaînée. Un monsieur était à la porte comme un garde. Et j’ai vu un autre monsieur élancé sortir qui avait le visage noir ; on dirait que c’était de la fumée.
Dans la journée, quand j’ai appelé le prêtre et lui ai parlé. Il m’a répondu :
« Je t’ai dit que si tu fais ça aujourd’hui, ton père va quitter les lieux. Maintenant comme tu dis que son visage est noir comme de la fumée, on va encore prier. »
- Demande de messe par le Pape Jean 23 (Récit raconté par Madame Marie Reine SEGLA épouse CABIROU – MRS)
Aujourd’hui, samedi 24 septembre 2011, alors que je suis alitée fortement grippée, j’ai décidé de faire le Rosaire des Stations en mémoire de mes défunts qui seront enterrés en ce jour : Peter AGASSOUNON, la mère d’un collègue, etc.
Le Rosaire des Stations a quinze dizaines de chapelets (Sauvez les âmes, sauvez l’âme de…). J’étais sur les cinq dernières dizaines que j’ai réservées aux prêtres religieux et religieux défunts, aux cardinaux et aux Papes du purgatoire. C’est alors que j’entendis une voix qui insiste : « prie pour le Pape Jean 23 ». Ce que j’ai fait. Juste après, j’entends encore une voix:
« Ma fille, j’ai besoin de tes prières et des messes ».
« Qui êtes-vous »? Demandé – je ?»
« Je suis le Pape Jean 23 »
« De combien de messes avez-vous besoin ? »
« D’une bonne quarantaine ».
« Pourquoi ? »
« Parce que plus personne ne pense à moi. Toi, tu as reçu une grande grâce du Seigneur : « Tout ce que tu me demanderas, je te l’accorderai « , t’a dit le Seigneur. On peut compter le nombre de personnes à qui il a dit cela sur la terre. »
« Où voulez-vous que je demande ces messes ? »
« Dans les paroisses des villages, comme tu en as l’habitude. Tiens, chez le Père Jean HOUELETE par exemple ; lui, il est sérieux. »
« En l’honneur de qui faut-il demander ces messes ? »
« Rosa Mystica, comme tu as l’habitude de le faire. »
« Pour être sûre que c’est bien vous qui me parlez, je vais vous demander deux choses : la première, mon prompt rétablissement et la seconde, que la grève des douaniers n’ait plus lieu le mardi prochain. »
Comme je n’entendais plus rien, j’ai dit :
« Quelle heure est-il ? » Le temps de regarder ma montre, il me répond :
« Il est 16 h 30 minutes. » Effectivement, il sonnait 16 h 30 minutes à ma montre.
Ce même samedi soir, ma nièce qui venait dormir dans ma chambre depuis que j’étais malade est arrivée et je lui ai dit ceci :
« Tu sais, Bella ! Le Pape Jean 23 m’a parlé aujourd’hui ». Alors, elle s’écria : « Ce Pape est dans cette chambre, il y a longtemps ».
« Comment ? » lui dis-je. Elle répond.
« Rappelle-toi que le mercredi passé, à mon réveil, je t’ai dit avoir fait un rêve où il y avait autour de toi beaucoup de prêtres en blanc et un Pape. Et tu m’as rabrouée en disant que je ne pourrais pas voir un Pape puisque je suis chrétienne de l’Eglise du Christianisme Céleste et non Catholique. Tu m’as même demandé comment j’ai su que c’était un Pape. Je t’ai répondu qu’il était habillé comme Benoît 16 dont la photo était dans la chambre » (Le Pape Benoît 16 était attendu au BENIN pour novembre 2011).
Effectivement ma nièce m’avait dit : « le Pape que j’ai vu était habillé comme Benoît 16 mais ce n’est pas le même visage. Il était blanc comme lui mais c’était un autre visage ». Je reconnus que tout ce qu’elle m’avait dit le mercredi était donc vrai.
Le jour même, j’ai appelé le Père J. H. Plusieurs fois, son téléphone sonnait hors zone. Il était en voyage. Alors, j’ai appelé le Père L. M. de la paroisse d’Akassato. Je l’ai invité à venir prendre les honoraires des 40 messes. J’ai insisté pour qu’il commence les messes le même jour après lui avoir raconté l’histoire. .
J’ai aussi appelé Eulalie AHOKPE alors Secrétaire du groupe de prières les Fils de David pour lui demander de prier avec moi pour le Pape Jean 23. Elle m’a répondu qu’elle était à Ouagadougou au BURKINA-FASO, qu’elle demanderait la messe le lendemain.
A sa grande surprise, la paroisse proche de son hôtel où elle devait demander la messe s’appelle Paroisse Bienheureux Jean 23 avec l’effigie du Pape.
Le père J. H. à son retour de voyage, a pris contact avec moi. Je lui ai raconté l’histoire et lui ai remis encore les honoraires de 40 messes puisque le Pape l’avait nommément désigné pour dire ces messes. Ce qui fait que j’ai demandé en tout 80 messes au lieu de 40.
J’ai aussi reçu la confirmation demandée : non seulement, la grève prévue pour le mardi n’a plu eu lieu, mais encore, la grève a cessé pour de bon et les douaniers ont repris service. Elle a cessé pour bon puisque les députés à l’Assemblée Nationale ont voté dans la foulée une loi qui interdisait désormais aux douaniers de grever au Bénin. Ce mercredi, jour initialement prévu pour le mouvement d’humeur, mon collègue James SAGBO, Directeur des douanes, a volontairement contribué à hauteur de 20.000 F CFA aux messes d’action de grâce. Il était content et a reconnu que le Pape a effectivement fait un miracle. Quant à moi, ma santé s’est améliorée, la grippe a disparu sans d’autres soins particuliers.
C’est bien après tout cela que le Révérend Père Pamphile FANOU m’a autorisée à raconter l’histoire sur CD des 20 ans d’existence du groupe de prière « LES FILS DE DAVID ».
- Témoignage de Mme Eulalie AHOKPE,
Il y a une photo qui m’a parlé. En fait, j’étais chez moi et le visage s’est montré à moi. je n’avais pas compris ce que c’était. Le Monsieur était barbu mais blanc. Je n’ai même pas compris ce qu’il voulait me dire. Le soir, je suis venue à la messe des âmes du Purgatoire quand la chose me dit lève-toi et va dans la salle à côté de l’oratoire. Je rentre et je vois des photos par terre. Je regarde juste les photos et mon regard tombe sur le visage que j’avais vu chez moi. Sur sa photo, je vois qu’il est mort depuis plus de 75 ans. Le lendemain, j’étais chez moi à midi et la voix me dit » il faut mettre la photo sous l’autel ce soir quand tu seras à la messe « . Je me demande ce que cela voudrait bien dire. Et, le soir effectivement, quand je suis arrivée, j’ai mis la photo sous l’autel avant l’arrivée du prêtre. Le prêtre arrive en même temps, il dit : choisissez parmi les photos qui sont là toutes les âmes consacrées et mettez les photos sous la table d’autel. Je vais célébrer la messe pour eux aujourd’hui. Donc il a dit la messe. Le lendemain matin, chez moi j’étais encore couchée quand je vois le visage de la personne tout rayonnant tout propre et je me suis dit : tiens, le monsieur est déjà parti, il a trouvé sa place.
Avant quand Madame CABIROU disait que les photos parlent, un jour j’ai dit les photos parlent, c’est seulement à toi que les photos peuvent parler. Les photos ne peuvent pas me parler ? Depuis ce jour, les photos des morts ont commencé par me parler aussi.
- L’au-delà existe
(Mme Marie Reine SEGLA CABIROU)
L’observance régulière des prières en faveur des âmes les plus délaissées du purgatoire a aussitôt transformé toute ma résidence en leur demeure. Leur présence y est constamment remarquée. Ainsi, on entend des bruits de pas, des portes qui s’ouvrent toutes seules.
« Un jour, une cousine qui restait dans la maison quand je voyage, m’a dit :
« Je ne peux plus restée dans ta maison parce que je vois des poignées de porte qui tournent mais je ne vois personnes. Quand je veux aller aux toilettes, je sens qu’il y a des présences mais je ne les vois pas ».
Heureusement que mes propres enfants ont bien vécu cela. Donc, quand on m’a dit que ma maison va abriter des prières pour les âmes les plus délaissées du purgatoire, je crois que ces âmes ne sont pas loin de nous. Elles sont avec nous. J’ai bien compris. Pour la chrétienne catholique que je suis, l’au-delà existe vraiment. Les âmes du purgatoire ont une vie faite d’attente de l’intercession des vivants et de miséricorde du Dieu vivant.