L’énoncé de la mission reçue à Golgotha

« Golgotha ou maison de souffrance » est le nom reçu et donné à la maison des HOUNDJO,(Carré 1074 Gbèdjromèdé à Cotonou) par leur fille Edwige HODONOU.
Au début des années 90, il s’y passait des phénomènes mystiques extraordinaires. Leur fille Edwige, 12 – 14 ans, saignait abondamment des mains et du front les vendredis. Elle vivait la passion du Christ. Elle recevait des messages du Seigneur et les délivrait quelquefois avec des voix et dans des langues étranges.
Prière à Golgotha
On m’a parlé de Golgotha, une maison qui n’est pas très loin de la mienne. J’y suis allée pour découvrir et pour prier.
J’étais là quand subitement, je vois la fille Edwige devant moi. Elle était assaillie par une petite foule de gens. Certains avaient des microphones : des journalistes peut-être.
« Mais c’est quoi ? » me suis-je dit. « Et qui sont–ils, ces gens qui étaient là et qui me demandaient de me mettre à genoux ? ». Il y avait même un prêtre.
La fille avait beaucoup de sang coagulé, séché au visage et ses yeux étaient tout blancs. Elle était devant moi en habit rouge. On me dit de m’agenouiller et je me suis agenouillée. La fille a commencé à parler. Visiblement sa voix et son accent étaient différents de tout ce que je connais. La langue qu’elle parlait aussi. Je ne comprenais pas et le prêtre traduisait. A l’époque, je ne connaissais pas le prêtre. Mais aujourd’hui, je sais que c’est le Père Pamphile FANOU, exorciste de l’archidiocèse de Cotonou.
La mission
La fille me dit :
« …Je ferai de ta maison, une maison de prières pour les âmes les plus délaissées du Purgatoire. Le monde entier viendra se prosterner dans ta maison et ça durera de génération en génération. Et, tous ceux qui viendront prier dans ta maison seront appelés les Amis des âmes les plus délaissées du Purgatoire. Je leur accorderai de grandes grâces. Tous les samedis soirs à 19h, dans ta maison, vous réciterez le rosaire des stations et la litanie de la Sainte Vierge Marie. »
« Femme prends ce chapelet. Le Rosaire te préservera. Tout ce que tu demanderas, je te l’accorderai »
J’ai donc pris le chapelet.
Et après, la fille a encore chanté et parlé dans cette langue que je ne comprends pas. Il paraît que c’est de l’araméen.
A la fin, elle me dit encore :
« Au mois de juin, tu amèneras ma fille à Lourdes. Là-bas, je t’accorderai de grandes grâces »
« Va en paix »